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 « certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. »

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MessageSujet: « certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. »   « certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. » EmptyLun 21 Juin - 6:27

« certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. » 100621040633747346267672
made by sour yesterday

« La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. »



Et aujourd’hui en l’occurrence, un simple regard au dehors suffisait pour comprendre que cet après-midi se serait la pluie qui serait de mise… Peut être était-ce parce que Deirdre le sentait qu’elle semblait avoir tant de mal à se décider à sortir alors qu’elle commençait réellement à tourner en rond dans l’appartement qu’elle partageait avec son colocataire. Lequel n’était d’ailleurs pas encore réveillé ! sans quoi ça aurait certainement été beaucoup moins ennuyant… Finissant par refermer son ordinateur portable vert pomme posé devant elle, elle se dirigea vers la terrasse pour fumer à l’air libre. Sur place elle opta pour s’assoir sur la barrière de fer forgé plutôt qu’une des chaises qui trainée à portée, plaçant le cendrier juste à côté. Certains passants allaient sans doute encore la prendre pour une folle, voir une suicidaire. C’était arrivé une fois et de peur ils avaient appelé la police pour « la faire redescendre calmement ». La principale concernée avait été étonnée tout d’abord sur le coup et avait fini par rire, ce qui ne fut pas la même chose pour les agents venus et ainsi elle eut le droit à une leçon de morale face au danger d’une telle action, comme quoi elle aurait pu tomber - non sérieusement ? Enfin quoiqu’il en soit ça n’avait pas non plus été du goût de Lukaël, réveillé par les cris des policiers - de quoi faire doubler l’hilarité de la demoiselle - sans compter que ça lui avait aussi donné au passage un point dans la guerre contre son voisin !

Après avoir écrasé le tube cancérigène, Deirdre retourna à l’intérieur légèrement de bonne humeur après cette amusante remembrance et finalement décidée à sortir faire un tour bien qu’elle ne sache pas encore où elle allait aller. Simplement marcher, laisser ses pas la guider où ils l’entendaient, ce n’était pas comme si elle risquait de se perdre ; elle n’avait plus douze ans et connaissait à présent chaque recoin de la ville comme sa poche ! Rangeant son ordinateur dans sa chambre, elle débarrassa la table encore remplie de ses couverts et du plat qu’elle avait préparé. Lequel d’ailleurs elle rangea dans le frigidaire avant d’y coller un post-it à l’adresse de son camarade : j’ai préparé à manger, il ne te reste qu’à réchauffer. Bon appétit ! C’était drôle, parfois elle avait l’impression d’être la mère ayant préparé le dîner de ses enfants. Riant légèrement à la comparaison, Bailey finit par enfiler son blazer accroché au porte-manteaux et ses vajes bleues trainant à côté de la porte d’entrée - elle était pieds-nus jusque là bien sûr, comme d’habitude ! Un rapide coup d’œil au miroir pour voir si elle était sortable, une main dans les cheveux pour les replacer et elle sortait de l’appartement, n’oubliant pas de s’emparer de son sac et d’y fourrer son téléphone.

Maintenant ça se joue entre moi et le hasard ! pensa-t-elle. Celui qui déciderait d’où ses jambes la porteraient aujourd’hui. Deirdre errait donc le long de la rue principale depuis une bonne quinzaine de minutes quand elle sentit quelques gouttes commencer à tomber. Un parapluie ! Voilà ce qu’elle avait oublié… elle avait donc bien eut ce sentiment d’avoir négligé quelque chose en partant. Enfin maintenant c’était trop tard pour faire demi-tour sans être trempée et bien que la jeune femme adorait la pluie et parfois même rester sous, ce n’était pas le cas en plein milieu de la grande rue de Colebrook ! Jetant un rapide regard alentour, elle s'aperçut qu’elle se tenait juste devant le musée de la ville. Elle n’y avait plus remis les pieds depuis… et bien depuis longtemps mais il ferait un très bon abri cet après-midi. Ni une, ni deux, sans plus réfléchir, elle s’engouffra à l’intérieur du bâtiment pas réellement très peuplé. Maintenant qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire, elle commença à s’avancer à l’intérieur, redécouvrant au passage un peu de l’histoire des trois villages et priant pour que la pluie ne dure pas trop longtemps. Quelle idée avait-elle franchement eu de sortir ! Elle savait qu’elle aurait dû rester chez elle à s’ennuyer et s’abrutir devant une quelconque émission ou mieux encore aller tirer du lit son colocataire pour le forcer à lui tenir compagnie.
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Charlie F. Beckett

Charlie F. Beckett


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MessageSujet: Re: « certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. »   « certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. » EmptyMer 30 Juin - 19:17

« certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés. » 2qivll5
made by Fanny


"La culture, c'est comme la confiture.
Moins on en a, plus on l'étale !
"

Une, deux… trois
Allongée sur le canapé, les yeux rivés sur le plafond, Charlie essayait de compter les tâches d’humidités, qui se révélaient être présentes en assez grande quantité. Et ça n’allait pas s’arranger. Le temps, plutôt clément durant la matinée, tournait à l’orage. Bloody venait tout juste de sortir. Super. Il n’y avait rien de plus déprimant que de se retrouver seule un après-midi lorsqu’il pleuvait. Elle en aurait presque voulut à son patron de lui avoir donné sa journée. Bon, il fallait qu’elle bouge, elle n’allait pas rester en ermite tout l’après-midi. Que pouvait-elle bien faire ? Aller à la cascade comme elle avait initialement prévu de faire ? Vu la couleur du ciel, il ne valait mieux pas. Elle regretta de ne pas avoir accepté d’accompagner Bloody. Mais ce qui était fait était fait. Poussant un soupir. Charlie tournait la tête quand un prospectus posé sur la table retint son attention. Un sourire illumina son visage. Voilà, elle avait trouvé. Elle se leva, se dirigea vers sa chambre pour s’habiller plus convenablement. Son choix s’arrêta sur un slim délavé, un t-shirt noir et ses bonnes vieilles richelieus. Elle grimaça en tombant sur son reflet. Elle avait une tête horrible. Elle n’aurait pas du autant boire la veille. Elle se maquilla, releva ses cheveux. Voilà, elle avait comme même meilleure allure. Elle n’était pas dans ses meilleurs jours, mais au moins, elle ne faisait plus peur. Elle enfila sa veste en cuir marron, pris son sac et sortit. Avant de rentrer aussi sec pour prendre ses clés et un parapluie au passage.
C’était un vrai cadeau du ciel d’être tête en l’air.

Le Colebrook Museum. Tel était le nom de l’endroit que vantait le prospectus que Charlie avait trouvé. Elle avait toujours adoré les musées. Surtout les musées d’art. Dès qu’elle visitait une grande ville, elle s’arrangeait pour trouver tous les musées. Elle se laissait alors envahir par l’admiration que lui suscitaient les immenses tableaux, imaginant leurs personnages prendre vie. Mais malgré cette passion, elle n’avait jamais visité celui de Colebrook. Pourtant, elle vivait ici depuis quatorze ans, enfin, sans compter les quatre ans qu’elle avait passés à New York. Elle essaya de se souvenir du pourquoi du comment. Ah oui, elle avait juré à sa mère qu’elle ne s’intéresserait jamais à cette ville. Parce qu’en quittant Chicago, elle avait laissé son premier amour là-bas. Hum… On ne pouvait pas dire qu’elle avait la même vision de l’amour qu’à présent. Mais maintenant elle n’avait plus douze ans, habitait à cinq minutes à pied du musée et n’avait trouvé aucune autre solution pour ne pas rester moisir dans son appartement tout l’après-midi.
Elle entra dans l’imposant bâtiment, jetant un rapide coup d’œil autour d’elle. On ne pouvait pas dire qu’il y avait foule. Seuls quelques courageux étaient sorti malgré la pluie qui s’annonçait. Elle reconnut quelques visages, certains habitués du café où elle bossait, des personnes habitant dans le même immeuble qu’elle et Bloody, et d’autres qu’elle ne connaissait pas. Elle déposa son parapluie dans le bac à côté de l’accueil, en profitant au passage pour reluquer l’un des employés du musée. Un guide décida malgré tous d’entamer malgré tous une visite. Charlie se décida à le suivre mais elle abandonna cinq minutes plus tard. Il parlait d’une voix monotone et elle en était presque à regretter d’être venue. Elle flâna dans les salles, ses talons claquant sur le parquet. Les premières gouttes commencèrent à tomber quand elle arriva à la salle concernant Factory Village. Une silhouette attira son attention.
Elle s’avança vers Deirdre un grand sourire aux lèvres.
« Tiens, une âme solitaire qui ne sait pas quoi faire de ses après midi… Et qui a apparemment laissé son parapluie chez elle. »
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SOMEWHERE ONLY WE KNOW. ♥ :: FACTORY VILLAGE :: « Colebrook Museum-
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