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 HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.

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MessageSujet: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 15:54


― julian hellios brent-costantin .



HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. 184532ro
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« Il y a ceux qui voient les choses telles quelles sont et qui se demandent pourquoi. Moi je les vois telles qu'elles pourraient être et je me dis pourquoi pas ! »
« Comment ferons nous ? Il posera des questions un jour. » Ma mère, une femme admirable, même si elle n’a jamais réellement su comment gérer les choses. Quoi qu’il en soit, nous sommes il y a un peu plus de vingt trois ans, vingt trois ans et six mois, je vous passe le décompte des jours et des heures. Toujours est-il que ces gens assis dans ce salon aux murs d’une couleur indéfinissable et écœurante sont mes parents. Adriana Brent-Costantin et Gabriel Costantin. Une américaine et un italien comme on en voit peu de nos jours, des gens bien, élevés avec des valeurs qui feraient froid dans le dos à la jeunesse dorée dont je suis issue. Mes parents, riches, beaux, attirants, parfaits l’un pour l’autre. Ce genre de couple n’existe pas, du moins c’est-ce que chacun pense, et bien il existe, ce sont eux, ces adolescents amoureux depuis leurs dix sept ans, qui finalement décidèrent de se marier à l’âge de vingt et un ans. Un amour épique, espéré par leurs familles respectives, voyant ceci comme le mariage parfait. Ils avaient raison d’espérer, mes parents étaient un couple heureux, brillant. Quoi qu’il en soit, au bout de six belles années de mariage, ils apprirent qu’avoir des enfants ne faisait pas parti de ce qu’ils pouvaient faire. Alors quel choix restait-il ? L’adoption bien sur. Voilà comment ils se retrouvèrent ici, l’histoire en elle-même est assez longue, une gamine de seize ans enceinte, décidant de faire adopter son bébé, ne voulant pas gâcher sa vie… mais pour mes parents c’était une chance incroyable. Ils signèrent les papiers ce jour là, acceptant de prendre ma petite personne chez eux, de m’élever comme si j’étais leur fils. A cette époque je n’étais âgé que de six mois à peine, mais dès que je fus dans leurs bras, mes parents m’aimèrent comme leur propre enfant. Ma mère avait tout de même de nombreuses inquiétudes, comment me dire qui je suis réellement, comment expliquer que ma mère m’aie abandonné sans même laisser un nom… « Ne t’en fais pas, nous avons le temps de nous préparer à cela. » Mon père est un homme pragmatique, plus posé, jamais il n’a pris le temps de se demander comment ils feraient, parce qu’à cet époque la question ne se posait même pas. « J’espère qu’il comprendra, qu’il ne doutera pas de notre amour pour lui. » Ma mère, toujours inquiète du si, pourquoi, comment… Un cœur en or, voilà ce qu’elle possède, voilà ce qui lui donna peur de ma réaction durant toutes ces années. « Chérie je t’en pris. Nous lui dirons dès qu’il sera prêt, et crois moi cet enfant ne pourra jamais douter de notre amour, il sera bien trop aimé. » Mon père disait vrai, j’ai eu une chance folle, mes parents m’ont aimé d’une façon inconditionnelle, m’ont donné tout ce que je pouvais désirer, faisant de moi un homme complet et surtout ayant des valeurs. L’argent change le cœur d’un homme, voilà ce qui disait ma mère, et elle mit un point d’honneur à m’élever comme il fallait, me démontrant que notre argent ne nous donnait pas le droit de nous sentir supérieurs à d’autres, de penser que nous pouvions faire d’eux ce que nous voulions. « Tu as raison. Regarde le, il est magnifique. » Ce sourire qu’elle avait ce jour là, ce même sourire que je vis tous les soirs en allant me coucher, chaque matin au petit déjeuner, et cela pendant des années. Ce sourire qui est tout ce que j’aimerais revoir, tout ce qui me manque. Son parfum, son sourire, ses yeux, son rire, toutes ces petites choses qui nous manquent, nous blesse, nous tue à petit feu depuis dix ans.


****************************

« Maman ! Je veux jouer encore un peu s’il te plait ! » Je n’étais âgé que de sept ans à l’époque, je me rappelle encore les arbres rouge et or dans le jardin de notre propriété, du bruit de la voiture de mon père arrivant dans l’allée de graviers, je me rappelle l’odeur des fleurs de ma mère, de ses rosiers, du poulet mijotant dans le four, du citronnier dont la senteur nous parvenait de la grille à l’entrée de notre maison. Tout cela est tellement clair dans mon esprit, je peux presque toujours sentir le parfum des rosiers, de la brise sur mon visage, s’engouffrant par la fenêtre du salon entrouverte. « Julian, je t’ai dis que papa arrivait, nous devons passer à table. Allez va ranger ça. » Je baissais la tête, prenant un air penaud sachant que ma mère ne me résistait pas lorsque je faisais cela. Oh avec le temps elle avait appris à m’amadouer elle aussi, seulement mes années d’expériences me rendaient bien plus malin. « Bon, si tu obéis, je te laisserais rejouer un peu après le diner. » Je souriais, satisfait de ma petite magouille et embrassais ma mère avant de monter dans ma chambre. Je me sentais léger à cette époque, mon sourire ne me quittait pas, j’avais cette sensation que l’amour de ma mère, celui de mon père, était tout ce que j’avais, tout ce qui me rendait heureux. J’avais sans doute raison, je sais aujourd’hui que ce sentiment d’amour que je ressentais était le plus beau de tous, un sentiment que je n’ai pas ressenti si fort depuis toutes ces années. Ce soir là n’est pas un souvenir des plus heureux, de moins la suite de ce souvenir. J’aurais aimé ne garder que cela, ma mère ma souriant, me donnant ce que je voulais avec ses propres petites conditions, son regard lorsqu’elle me souriait, son parfum de rose et de miel. Mais non, les souvenirs sont là, on ne les choisit pas, même si l’on voudrait parfois en changer la teneur. « Arrête Gabriel, je t’en pris ! » Je me rappelle avoir entendu la voix de ma mère du premier étage, je sais qu’elle tentait de ne pas parler trop fort, de ne pas m’inquiéter mais j’étais attentif, j’avais entendu ses mots, et rien ne m’échappa, je sortais de ma chambre, ne faisait pas trop de bruit, j’allais m’assoir dans les marches, je me rappelle le marbre froid à travers mon pyjama, je me rappelle encore les barreaux glacés entre mes doigts. Mais surtout je me rappelle les larmes sur le visage de ma mère, la colère sur les traits de mon père. « Je dois le faire ! Il est grand maintenant, il le faut ! » Ma mère pleurait encore, je ne comprenais pas, pourquoi se disputaient-ils ainsi ? Jamais un cri n’avait résonné dans notre maison, je n’avais jamais vu ma mère pleurer, mon père haussait la voix. Cela ne faisait pas parti de mon monde, et je ne le comprenais pas. « S’il te plait ! Je ne veux pas ! Il est heureux, et je ne veux pas qu’il sache, il est mon fils tu entends ?! » Je voyais ma mère passait de l’inquiétude à la détermination, les larmes ne coulaient plus, elle était devenue redoutable et son regard me fit peur, pour la première fois de ma vie. « Tu te rends compte de ce que tu fais ! Tu ne peux pas lui cacher, il t’en voudra si tu fais ça ! Et puis imagine lorsqu'elle arriva, il ne comprendra pas que nous n'ayons rien dit. » Mon père avait laissé sa colère lui échapper et désormais il semblait le plus censé d’eux deux. Je n’avais que sept ans pourtant je comprenais qu’ils parlaient de moi, qu’ils devaient me cacher quelque chose, les larmes étaient au bord de mes yeux et je retournais dans ma chambre, m’enfermant à clé je mettais la musique à fond, n’entendant plus les voix de mes parents, ne répondant pas aux coups à la porte quelques minutes plus tard.


****************************

« Julian chéri, voici Adria. » Je regardais la jeune fille devant moi, j’avais neuf ans à l’époque et elle devait en avoir sept, du moins avec mes yeux d’enfants j’avais l’impression qu’elle avait cet âge. En réalité elle n’avait que six ans, mais ce n’était qu’un détail pour moi. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle faisait ici, je ne comprenais pas qu’elle aie deux valises derrière elle. Ma mère m’avait dit quelques semaines plus tôt que j’allais avoir une petite sœur mais à vrai dire je pensais à un bébé. Mon père m’avait parlé hier soir, me disant que demain une petite fille arriverait, qu’elle serait ma sœur à partir de maintenant. Je n’aimais pas trop l’idée, mais c’était fait et même si j’étais encore jeune je savais que j’avais le rôle du grand frère à présent, plus seulement celui du petit garçon. « Elle est blonde ! » Cela m’avait frappé, une blonde, nous étions tous bruns dans la famille, pourquoi avoir choisi une petite fille blonde ? Cela fit rire ma mère, je la comprends aujourd’hui, après tout peu importe qu’elle soit blonde, brune, rousse, elle restait ma petite sœur. Je ne savais pas comment réagir à l’époque et elle le fit pour moi, elle me sourit, un sourire sincère et malgré cela je me rendis compte qu’elle hésitait, elle devait se demander si j’allais l’accepter, ou si j’allais lui rendre la vie impossible. Je me rendais compte que ma mère espérait une bonne réaction de ma part alors je me décidais. « Viens je vais te montrer la salle de jeu. » J’attrapais celle qui serait à partir d’aujourd’hui ma petite sœur par la main, et je l’emmenais à l’étage sous le regard de ma mère. Ce ne fut que le début, j’avais décidé d’être un grand frère, un vrai, peu importe qu’elle soit elle une enfant adoptée, elle était désormais une part de moi, de notre famille et je la considérais d’ores et déjà comme ma sœur. Enfant il est plus facile de se faire des amis, et cela compte aussi au sein d’une famille, je m’habituais très vite à la présence d'Adria, et finalement nous nous entendions à merveille. Les années passent vite lorsqu’on peut les partager avec quelqu’un, et finalement Adria avait dix ans, j’en avais treize, et je crois pouvoir dire que nous sommes devenus très proches avec les années qui passèrent trop vite à mon gout. « Ad', tu crois franchement que j’ai que ça à faire ! » Je regardais ma sœur, levant les yeux au ciel je reportais mon attention sur le bouquin que j’avais entre les mains. « Allez Ju’ j’ai envie de sortir, viens s’il te plait ! » Je relevais les yeux vers ma sœur, elle me regardait avec ce regard auquel je ne savais dire non. Je soupirais, laissant mon livre sur mon lit je me levais. « Très bien mais juste une heure, j’ai des trucs à faire moi aussi ! » C’était toujours ainsi, je repoussais mes occupations afin de contenter ma sœur, de faire ce qu’elle voulait… j’avais toujours eu peur qu’elle ne voit pas que je l’aimais vraiment, qu’elle ne comprenne pas que pour moi elle était ma sœur, peu importe ce que disaient les gens. Et j’avais assez bien réussi, puisque aujourd’hui encore elle est la personne qui me connait le mieux.


****************************

« Où est-ce que tu étais ? » J’étais dans de beaux draps. Quel heure était-il ? Environs deux heures du matin, et je rentrais en douce. Du moins j’avais bien essayé, c’était sans compter sur ma mère… J’avais peut être un peu abusé, je n’avais que quatorze ans et bien sur le fait de rentrer chez moi si tard n’allait pas m’attirer beaucoup de sympathie. « Je… j’étais avec des copains. » Je savais que je ne m’en sortirais pas si facilement, seulement pour mon jeune âge j’avais déjà beaucoup d’aplomb peut être même un peu trop d’assurance… Je n’étais pas un gamin imbus de lui-même ou même prétentieux, mais voilà je me savais aimée par ma mère et je savais que je n’aurais pas vraiment d’ennuis, si ce n’est peut être être privé de jeux vidéos pendant une semaine, rien d’insurmontable et cela valait vraiment le coup ! « Et tu crois que cela suffit ? Monte dans ta chambre ! Il est tard on en parlera demain matin ! » Ma mère semblait énervée mais ce qui me frappa plus encore, fut la déception dans son regard. Je montais dans ma chambre sans dire un mot. Cela faisait quelques temps maintenant que tout n’était pas beau et heureux à la maison. Je me savais devenant bien trop casse pieds, rebelle, mais je ne pouvais m’en empêcher, je voulais vivre une vie tout autre que la mienne, du moins en dehors de la maison… Mais ma mère, elle ne comprenait pas, parfois je surprenais son regard, j’y voyais de l’inquiétude, je comprenais sans qu’elle n’aie à me le dire qu’elle se posait des questions. Cette nuit là je m’endormis simplement, loin de me douter de la vérité, loin de savoir ce qu’il se passerait vraiment quelques jours plus tard. Je rentrais à peine du collège, j’étais de mauvaise humeur, faute à mon professeur de chimie ayant décidé de faire de ma vie un enfer. « Julian chéri, viens t’assoir s’il te plait. » Je vis ma mère assise dans le canapé, mon père assis dans le fauteuil paternel, celui auquel je n’avais pas le droit de toucher, seulement de le regarder. Je posais mon sac à mes pieds, les regardant avec suspicion, cela ne leur ressemblait pas, ce genre de comportement, le complot me venait en tête, ils allaient me faire passer un sale quart d’heure pour mon petit écart de la semaine passée, j’en étais persuadé. Ma mère me jeta un coup d’œil, m’intimant de m’assoir. Je m’exécutais, malgré tout près à me lever et à filer dans ma chambre à n’importe quel moment. « Julian. » La voix de mon père trancha l’air, sa voix grave me faisait parfois peur, comme si chacun de ses mots avaient le pouvoir de me tuer. Quoi qu’il en soit, je tournais les yeux vers lui, il était grave et sérieux pourtant ses yeux me montraient surtout de l’amour, et une profonde inquiétude. « Il y a une chose que l’on aurait du te dire depuis longtemps mais… » Son regard alla jusqu’à ma mère qui baissa les yeux instantanément. « Nous n’avons pas eu le courage de le faire, nous n’avons jamais trouvé le bon moment… mais il est temps maintenant, tu as le droit de savoir la vérité. » Ma mère passa une main sur son visage, elle était nerveuse, inquiète, et elle leva les yeux vers moi, me souriant même si son regard restait triste et inquiet. « Chéri… tu sais que nous t’aimons plus que tout. Tu le sais ça ? » Je la regardais perplexe mais je hochais la tête, bien sur que je le savais, personne n’avait jamais aimé comme mes parents m’avaient aimé j’en étais encore persuadé à cette époque. Ma mère ouvrit la bouche à plusieurs reprises, mais aucun son ne sortait, elle retenait ses larmes et ne parvenait pas à me dire la vérité. Mon père prit la relève pensant sans aucun doute que faire de belles phrases, et ménager l’effet de cette nouvelle n’était plus nécessaire. « Tu es un enfant adopté Julian. »


****************************

« Julian, il faut que tu sorte de cette chambre. Ce n’est pas bon pour toi de rester enfermé. » J’ai cette impression, celle que l’on a lorsque l’on pense être entre le rêve et la réalité, lorsque l’on se sent comme aspiré par l’un ou l’autre, sans réussir à réellement savoir où l’on est. Je suis dans cette situation, et pourtant je ne dors pas, je le sais, je peux le ressentir. On ne souffre pas quand on dort, on est en paix, la peine, la colère, tout cela n’est rien lorsque l’on rêve, que l’on peut pendant quelques heures, faire abstraction du monde réel, celui qui continue à tourner quoi qu’il arrive. Mais je ne dors pas. Je peux sentir la colère en moi, la peine, toutes deux refusant de me quitter, depuis presque une semaine maintenant, je vis avec elles, omniprésentes, difficiles à oublier. Il y a une semaine que j’ai cru perdre pieds pour de bon, je ne suis pas un homme lâche, faible, je ne l’ai jamais été, d’ailleurs ma génitrice, ayant eu la bonne idée de me nommer Julian à ma naissance ne se doutait sans doute pas que ma mère pourtant m'a toujours dit que j’étais le plus fort, le plus robuste, celui qui encaisse sans faillir. Le plus fort. Cette réalité, j’ai grandi avec, pensant qu’elle était bel et bien réelle, pourtant aujourd’hui je n’en suis plus si sur. Je ne pourrais dire depuis combien de temps je suis enfermé ici, dans cette chambre, il fait sombre et il y a une forte odeur de renfermé. Pourtant cela ne me dérange pas, cela ne me frôle même pas, je ne suis pas sur de sentir quoi que ce soit, si ce n’est mes émotions qui semblent décuplées, plus que jamais. Moi qui plus d’une fois suis passé pour insensible, me voilà être tout le contraire. Je ne suis pas un ermite, je suis quelque peu taciturne la plupart du temps, mais j’aime la vie que je mène, j’aime voir le monde extérieur, évoluer auprès de mes pairs. Mais cette semaine, la plus dure, la plus démoralisante de ma vie, oui cette semaine, j’étais devenu l’ombre de moi-même. Jeudi dernier, c’est à cette date que tout a dérapé dans ma vie, c’est ce jour là, en cette maudite soirée que ma vie à basculé, me donnant cette désagréable impression d’être happé loin de tout, loin de moi-même.

« Quoi ? » « Les enfants... c’est… » « Dis moi, qu’est-ce qu’il se passe ? » « C’est votre mère… elle… oh mon dieu. » Mon père, mon cher père, incapable de prononcer ces mots « elle est morte », bel et bien morte, est-ce si difficile de dire que plus jamais elle ne reviendra, que plus jamais elle ne passera cette porte ? Je serrais ma sœur contre moi, je ne pleurais pas, je n'ai jamais pleuré, ne voulant pas être faible, voulant tenir bon pour elle, pour notre père, mais ce n'était pas si simple. C'est dure de laisser un être cher partir et encore plus d'apprendre sa mort, oh oui ça l’est, mais bien plus encore, on ne veut pas les entendre ces mots, on les rejette. Je l’ai fait, j’ai rejeté l’idée que ma mère, la femme la plus aimante que j‘ai jamais connu, celle pour qui j’aurais donné ma vie, venait de me quitter. Je me sais égoïste, je suis le fils, celui qui prend sur lui, celui qui reste fort pour le reste du monde. Je ne le suis plus, je ne suis plus le fils fort et brave, je ne suis devenu que le fils. Et cela me ronge, comment vivre en sachant qu’une partie de moi est morte. Je n’ai jamais compris cet usage, une veillée funèbre. Pour quoi faire ? Voir cette famille que l’on ne voit jamais venir verser quelques larmes mais finalement manger comme quatre ? Voir des amis, qui ne donnent plus de nouvelles mais se permettent de « comprendre » notre douleur, ou du moins d’y « compatir ». Ma haine est née cette nuit là, à deux heure vingt quatre, lorsque j’ai su. Je ne l’ai pas ressenti tout de suite, la peine était plus forte, mais surtout le choc, je ne saurais dire ce qu’il s’est passé ensuite, je n’étais capable de rien, que ce soit de parler, de marcher, de comprendre ce qu’il se passait autour de moi, rien. Mais je sais qu’une fois à l’hôpital, lorsque nous avons appris qu’un homme saoule était rentré dans la voiture de ma mère après avoir grillé un stop, j’ai retrouvé mes moyens. J’ai senti la force me revenir à mesure que la colère montait, si forte que j’ai cru en exploser de rage. J’ai voulu le tuer, je le veux toujours, il est celui qui m’a pris l’être que j’aimais le plus au monde. « Il restera en prison jusqu’à sa mort. » En quoi cela devrait-il nous consoler ? La prison, la mort, jamais cela ne nous rendra ma mère, jamais plus elle ne franchira cette porte, jamais plus elle ne viendra me chercher au lycée, ce sourire que j‘aime tant aux lèvres, jamais plus nous ne l’entendrons rire, jamais plus je ne sentirais son parfum autour de moi, jamais plus je ne sentirais ses bras autour de mon cou, jamais plus je n‘entendrais sa voix lorsqu‘elle me disait qu‘elle m‘aimait. Alors, qu’est-ce que la prison face à cela ? Rien, absolument rien.


****************************

« Julian, tu peux pas faire ça. » Je finissais mes bagages, me tournant vers ma sœur je lui souriais. En mon fort intérieur j’étais désolé, je ne voulais pas la quitter mais il le fallait, je ne pouvais rester dans cette maison, c’était au dessus de mes forces. J’avais réussi à tenir durant plusieurs années, restant pour elle, pour mon père, pour notre famille, mais aujourd’hui il était temps pour moi de partir, temps pour moi de faire ma vie ailleurs. Cela ne voulait pas dire que je ne verrais plus Adria au contraire, je serais peut être même plus proche d’elle une fois parti. « Ad', tout va bien se passer, je ne serais pas à l’autre bout du monde ! Et puis tu passeras me voir quand tu voudras, on mangera ensemble dans la semaine et on en parlera, je dois y aller maintenant. » Je savais qu’elle ne m’en voulait pas vraiment, elle était triste de me voir partir voilà tout. J’avais pris vingt et un ans quelques jours plus tôt, et je voulais enfin vivre ma vie, loin de tout ce drame, loin des souvenirs qui me faisaient mal chaque jours. « D’accord… mais t’as intérêt à m’appeler, et tous les jours ! » Je lui souriais, prenant mon dernier sac je me rapprochais d’elle, la prenant dans mes bras je déposais un baiser sur son front, riant légèrement de la situation. « Je te le promets, et toi ne fais pas de bêtise d’accord ? » Je l’embrassais une dernière fois avant de prendre la porte. C’était sans doute la chose la plus difficile que j’ai eu à faire. Du moins, jusqu’à aujourd’hui. Cela fait trois ans maintenant, aujourd’hui je suis Julian Brent-Costantin, propriétaire des clubs Azura à travers les Etats Unis, un nom que je me suis fait par moi-même, on peut dire que mes clubs sont très connus, le prochain à ouvrir se trouvant en plein Paris je crois pouvoir dire que je sais pourquoi. Pourtant ma vie New Yorkaise n’est plus ce que je désire, alors j’ai fini par me décider à une vie plus tranquille. Cela ne veut pas dire que je pars seul, Jensen vient avec moi, inutile de dire que je ne serais jamais parti sans elle. Elle ne sait pas pourquoi j’ai choisi cette ville et je ne compte pas lui en parler, cela serait bien trop compliqué, elle ne comprendrait sans doute pas, mais elle m’a suivi et notre nouvelle vie sera sans aucun doute bien moins dramatique que la précédente. Il est temps pour nous de goûter au vrai bonheur également et j’espère bien le trouver ici, à Colebrook.

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Psychotic Prince
Qui je suis ? Facile, je me nomme M. plus connue sous le pseudo Seeksoul. J’ai vingt et un ans, et si vous vous demandez comment j’ai atterri ici, je vous dirais par Kellan qui m’a montré le forum. Ce que j’en pense ? Je le trouve superbe, j’aime beaucoup le design bien qu’il aie un côté un peu sombre, quant au contexte j’adore ! Bref. Sinon que dire de moi, je ne suis pas forcement une fan de Robert Pattinson c’est un fait, mais bon finalement lorsque j’ai fait mes petites recherches d’avatar je me suis décidé à le prendre, parce qu’il y a pas mal d’avatars de lui déjà et que je pense qu’il colle bien au personnage que j’ai en tête. Voilà ça y est je raconte ma petite vie, donc je vais finir cela en vous disant bravo pour votre magnifique forum et… ENJOY ! ♥️


Dernière édition par Julian H. Brent-Costantin le Mer 16 Juin - 17:40, édité 9 fois
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Rusty-Elyae Booth

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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 16:02

RPATZ, je l'aime depuis remerber me. HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. 967431
bienvenue et merci pour ton inscription. ♥️
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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 16:05


    J'avoue c'est la même chose pour moi. (a)
    Merci beaucoup. HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. 967431
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J. Aïdan Owsley

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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 16:23

Bienvenue parmi nous ;D
& Bonne chance pour ta fiche. (:
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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 17:00


    Merci beaucoup. HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. 276155

    Je pense avoir terminé ma fiche. HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. 548603
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J. Aïdan Owsley

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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 18:04

Je pense que je peux te valider (:
Dans tous les cas, si il y a un problème, une autre admin repassera par là. (:
Have fun ;D
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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 18:05


    Merci. :3:
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J. Aïdan Owsley

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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 18:06

De rien ;D
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Skye-Jagger Davenport

Skye-Jagger Davenport


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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 18:58

Rusty-Elyae Booth a écrit:
RPATZ, je l'aime depuis remerber me. HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. 967431
bienvenue et merci pour ton inscription. ♥️
Moi aussi :18:
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Hopeless-Carter Booth
    my heart beats for love ― it's the sound that I hear tells me not to give up.

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MessageSujet: Re: HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't.   HELL ♣ i could believe you are the one, but i don't. EmptyMer 16 Juin - 20:43

welcoummmmme (aa)
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