LINC • this is a men's world and it still would mean something without women.

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« L'amour dure autant que durent les reproches. »

Toute histoire commence par ‘il était une fois’. Seulement, les gens se rendent pas compte que maintenant on s’en tape et que c’sont pas toutes les histoires qui sont pareilles. Tout le monde n’a pas une vie merveilleusement merveille et complètement complète – ouais bon le jeu de mot est assez nul – et puis tout le monde n’a pas non plus envie de faire la même chose. Ma famille comprend pas ça, pour eux, faut que j’sois ce que mon père est, soit : neurochirurgien. Hors, j’aime pas vraiment les trucs médicaux. Enfin, ceux qui se retrouvent dans l’hôpital quand un chirurgien opère. L’ironie de la situation, c’est que je peux quand même me relayer au milieu médical grâce à la profession que j’veux exercer plus tard, ambulancier. J’sais pas ce qui me motive à l’être, mais je sais que j’trouverais ça plutôt pas mal. Mes parents me disent sans arrêt que j’devrais être mieux structuré, plus rangé et qu’au final, j’devrais choisir ce que mon père a choisi – pour moi – de faire. Hors de question, le stress chirurgical est en rien comparable au stress ambulancier. M’enfin… « Lincoln, à table ! » J’ai sûrement dû oublier de mentionner qu’en plus d’être une famille ‘importante’, il faut qu’on ait l’air importants, qu’on se donne de l’importance et surtout, qu’on garde l’image de cette soi-disant famille. J’descends, embêté. J’viens de fumer un joint avec les mecs et j’ai beau avoir faim, si j’mange trop j’vais me faire reprocher des trucs sordides du genre : boulimie. Mes imbéciles de parents vont tenter de trouver toutes les excuses du monde rien que pour se débarrasser de moi. Ils me veulent pas dans leurs pattes, selon eux je gâche l’image qu’ils projettent au monde entier. J’suis pas con, et j’l’ai découvert assez tôt pour que j’puisse donner l’exemple parfait d’un petite couillon avec un balai coincé là où je pense. Cet enfant qu’a l’air sage à la télé et qui pourtant, se fout du reste du monde. Je vois pas vraiment pourquoi j’me casserai à tenter de vraiment leur faire plaisir tandis que tout ce qu’ils auraient voulu dans la vie, c’est avoir un autre enfant que moi, ou que j’existe pas, tout simplement. J’ai souvent l’impression d’être de trop quand j’suis avec les deux en même temps. Ma mère qui me ment en me disant que j’suis le centre de son univers et qu’elle voudrait pas me voir échouer. Va te faire foutre pétasse, quand on choisit son image et son boulot au lieu de ses enfants, c’est qu’il y a quelque chose de brisé quelque part. ils se complètent, j’dois dire, et moi, j’le suis pas vraiment, alors j’sors mon jeu et j’suis constamment entrain de faire de l’humour ou sur la défensive parce que j’veux pas que les gens apprennent à me connaître. Ça pourrait être utilisé contre moi et j’en aurais horreur. J’irai même jusqu’à humilier la personne qui oserait révéler des trucs sur moi.

« Kenny, attends ! » Kennedy Julia Phillips. En fait, elle déteste qu’on l’appelle Kenny et qu’on lui rappelle qu’elle a un premier prénom, parce que tout le monde l’appelle Ju ou Julia. Pas moi, moi je fais dans l’originalité et je lui donne le nom du personnage dans la fameuse série animée qu’est South Park. Elle me hait, et j’adore ça. Elle me lance toujours des regards noirs et m’envoie tout le temps – mais vraiment, elle arrête pas une seconde – balader parce qu’elle en a ras le cul que j’sois dans son entourage. J’peux pas vraiment m’en empêcher après tout, c’pas comme si elle était moche non plus. « Va t’faire mettre, Bowher. Tu m’emmerdes. » Je sais, et c’est là la beauté de la chose. J’mets mon bras autour de son épaule et elle tente de l’enlever, sans réussir. « J’te signale que j’suis plus fort que toi… » Elle lève la tête vers moi, regard de dégoût dans ses yeux. Son copain va pas tarder à arriver et j’sens que j’vais les faire clasher. C’est tellement bien d’être un enfoiré. « Fuck you crétin ! » Elle me fout un coup sur la côte. Je l’esquive de peu mais elle est quand même parvenue à me frôler. Si elle m’avait heurté, j’aurais pu dire qu’elle frappait fort pour une fillette. J’ai le sourire accroché aux lèvres, et on marche dans le couloir. Les autres étudiants s’immiscent dans l’école et nous regardent avec de gros yeux. J’entends Julia jurer comme une petite fille sans manières. « Calmos, Kenny. Tu devrais plutôt concentrer ton énergie à tenter de pas te faire voler ton copain par Alyssa, tu crois pas ? » On s’arrête, j’enlève mon bras. Si on était pas en public elle me foutrait une gifle. Mais elle sait que j’suis capable de pire si elle me fait ça devant tout le monde. Alors elle se contente de me faire un doigt d’honneur… « On s’voit plus tard ! » dis-je en agitant mon bras dans les airs comme un con. J’me retourne et ris, saluant les filles sur mon passage. Enfin, mon ‘fan club’ si on peut dire ça comme ça. Ce soir, ce sera une brune, et demain une blonde. Ouais, la vie au lycée est définitivement un vrai paradis…

Jamya White, la meilleure amie de Julia Phillips. Faut pas que j’l’oublie celle-là. Ça fait des années qu’elle a des vues sur moi, elle manque pas d’être canon mais je sais pas pourquoi j’arrive pas à l’approcher. Peut-être parce que j’sais que si j’lui fais ce à quoi je pense, Julia va plus rien vouloir savoir et du coup bah… J’vais m’retrouver paumé. J’pourrais même pas l’emmerder parce qu’elle va vraiment penser ce qu’elle dit. Du coup, j’me contente de la regarder de loin… mais, j’suis rusé et j’ai pensé que j’pourrais commencer à bouger. Enfin, Julia veut rien savoir, ça lui fait quoi si j’vais vers sa meilleure amie ? « Linc ! » J’me retourne en sursautant. J’déteste quand les gens me prennent de court. C’toujours la même chose avec Jamy. J’suis le seul à l’appeler comme ça et elle me laisse parce que j’lui fais des avances subtiles, ou pas. « Jamy ! » Elle fait quoi dans le coin ? Non, non, même pas besoin de répondre à ça… Elle « J’passais dans le coin alors j’me suis dit que j’viendrais te voir. » Évidemment, c’est l’excuse qu’elle emploie 3 fois sur 5 chaque fois qu’on se voit. M’enfin, je sais pas… J’peux pas vraiment dire que ça me dérange tant que ça. J’suis en pause surtout… J’sors une clope de mon paquet et j’l’allume. Elle fume pas, mais moi si, ça me permet d’rester calme quand y’a trop de drame autour de moi. On reste là, debout devant l’hosto. J’fais des signes de la main aux gens que j’connais qui passent par là et j’me dirige vers le dépanneur non loin de là. Elle me suit… « J’me demandais si… Si tu voulais sortir un soir… Avec moi. » What ? Qui aurait cru qu’elle aurait le courage après tant d’années de faire le premier pas ?! J’suis surpris, faut le dire. Faut que j’pèse les pours et les contres, mais c’est simple, parce qu’en me disant que j’vais faire chier Kenny en faisant ça, ça me plait. Je m’arrête, me retourne vers elle et souris. « J’suis dispo demain soir, ça te va ? » Elle répond que oui et s’éclipse, prétextant de devoir faire autre chose. Dans le fond, elle était venue que pour ça. J’me marre intérieurement. J’imagine seulement le visage de sa meilleure amie quand elle va le savoir. En parlant de Kenny, ça fait quand même un bail que je l’ai pas vu. J’me demande ce qu’elle devient, si elle a toujours le même copain nul qu’elle avait la dernière fois qu’on s’est vu. Ils sont à chier ses copains, faudrait qu’elle comprenne ça. M’enfin, c’est sa vie, pas la mienne…

La journée passe plutôt rapidement, il est près de 21h30 et j’ai presque fini. Ça fait près de 13h que j’travaille, j’ai besoin de me reposer si j’veux pas paraître comme un zombie à ma date de demain avec Jamy. J’suis au comptoir, entrain de discuter avec une infirmière. Elle me raconte sa vie, je l’écoute, elle me trouve gentil. D’ici la semaine prochaine j’devrais conclure avec elle… « Il est tombé et s’est ouvert le genou ! » Cette voix me semble trop familière. J’espère que c’est pas mon imagination qu’est entrain de me jouer des tours. J’me retourne et repère rapidement une petite blonde, en forme. Elle se retourne et j’vois son visage. Putain… « KENNY ! » dis-je avec un énorme sourire sur les lèvres. J’me retourne vers l’infirmière, j’lui fais signe d’attendre et me dirige vers ma ‘meilleure amie’. « Eh merde… Qu’est-ce que j’ai fait pour tomber sur toi ? » « J’sais pas, tu t’es juste pointée à l’hosto où j’travaille. » « Tu… Tu travailles ici, toi ? » « Non, j’fais semblant. » J’dis le dernier truc sur un ton ironique. J’me rends rapidement compte qu’elle me prend vraiment pour un imbécile de première pas foutu de réussir quoi que ce soit. J’lui prouverais qu’elle a tort. « Désolée. » qu’elle me sort. Depuis quand Julia s’excuse ? Enfin, surtout à moi… J’hausse les épaules et fronce les sourcils. « J’imagine que… » « Que Jamy m’a dit que vous alliez sortir demain soir ? Oui. Si tu lui fais du mal, je te castre. » « J’ai peur. » Elle me fout un coup de poing sur l’épaule. Décidément, elle a pas changé. Malheureusement pour elle, moi si, j’suis devenu plus rusé et j’ai acquis bien des techniques durant les années. Bonne chance à toi, Julia, pour me faire sortir de ta vie.

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J'me pseusode *nouveau mot inventé par : moi* Mymz, sur PRD c'Mymiiex parce que bah on a pas le droit de changer =) *out* Sinon, j'ai 18 ans, j'habite au Canada et mon adresse est le : **CENSURÉ**. En fait, j'donne pas mon adresse parce que j'veux pas qu'on vienne me manger, j'ai peur o_o *maggle* Sinon euh bah, j'trouve le forum bien & j'aime Jensen =D VOILÀ. 'MAMAN, VIENS M'CHERCHER J'AI FINI' *sort par la porte d'entrée @_@*