♣ heureux qui comme ulysse..

made by sunny

« Si je ne dois plus penser à elle tu devras m’enseigner à ne plus penser... »

▬ It’s the story of my life.

Ulysse Romain Longstide. Vingt-trois ans. Policier. Brisé. Voilà comment on pourrait décrire ce jeune homme, là, assis au bar. Si vous allez le voir, vous vous ferez sûrement éjecter. Sauf si vous êtes une femme et que vous avez une belle gueule. Là, vous aurez peut-être la chance de finir dans son lit ce soir. Mais si vous souhaitez faire ami-ami avec ce jeune homme, vous vous foutez le doigt dans l’nez. Il n’est pas de ce genre. Il ne l’ai plus, du moins. Il est brisé. Brisé de l’intérieur. Il n’y a qu’une personne qui peut panser sa plaie..

« Je m’appelle Ulysse, mais je n’aime pas mon prénom. Disons que je suis plutôt ravi de pouvoir dire que j’en ai un second qui est un peu mieux. Romain. Ulysse Romain Longstide. Je suis texan. Né à Odessa il y a de ça 23 ans, je ne suis arrivé à Colebrooke que récemment. Besoin de changement d'air, dira-t-on. Quoi qu'il en soit, je suppose que si vous êtes là c'est parce que vous voulez connaître mon histoire, n'est-ce pas? Et bien ouvrez grand vos yeux, la voilà qui arrive.

Comme dit plus haut, je suis né au Texas, à Odessa pour être précis. C’est là bas que j’ai passé mon enfance, mon adolescence et une partie de mon âge « adulte ». Mon père et ma mère n’était pas spécialement riche, mais ils n’étaient guère pauvres non plus. Ils étaient dans la norme, quoi. Et puis, ma mère avait hérité d’une ferme, ou plutôt d’un ranch. Vous savez, c’est grâce à ces trucs là que la plupart des Texans font fortune. Encore aujourd’hui! Mais pour nous, ça n’a jamais réellement décollé, même si les Longstide sont réputés pour leurs écuries. Dans tous les cas, je n’ai pas forcément eut la vie facile. Pendant que mes parents se crevait à la tâche, moi je ne les aidait pas en ne foutant rien en cours. Toujours la tête dans les étoiles, je pensait plus aux filles qu’à Thalès, Pythagore, Lénine, ou Hitler. Il n’y avait qu’en français que j’écoutais, du moins que lorsque l’on faisait de la poésie ou que l’on étudiait le thème de l’amour. Moi, poète? Que dalle. C’était juste parce que les filles aiment entendre des mots d’amour, des mots de tous les jours, car ça leur fait quelques choses. A cette époque, au lycée, je ne croyais pas en l’amour. Pour moi, c’était façonné, ça ne pouvait pas exister. Et puis, l’année de mes dix-sept ans, ma vie changea du tout au tout. D’abord, mon père mourut. On ne sait pas trop de quoi. Certains disent une mauvaise grippe, d’autre d’épuisement, ou encore une soit disant tumeur au cerveau. Mais moi, je n’y croyais pas. A mon avis, c’était un suicide. Pourquoi dis-je cela? Car c’est moi qui l’ai retrouvé. Il était allongé sur son plumard, les yeux fermé, un putain de sourire apaisé sur le visage, une boîte de médocs vide à côté d’sa tête. Et puis, il puait l’alcool. Et tout le monde sait que la boisson et les médicaments ça fait pas spécialement bon ménage.. Mais ce jour là, je n’ai rien dit. J’ai préféré me taire pour ne pas faire souffrir ma mère, déjà à de doigts de mourir de chagrin. Ce bien triste événement nous à rapproché. J’ai commencé à reprendre ma vie en main, et j’ai décidé de devenir flic. J’ai donc fait tous les concours possibles et inimaginables. Rien. Que dalle. Et un jour, en sortant d’une épreuve, je l’ai vu. Elle. Celle qui allait changer ma vie. J’avais beau être un sale type, un glandeur professionnel, elle s’en moquait. Diane. Ma Diane. Ma bien-aimée. Celle que je n’oublierais jamais. Je me rappelle qu’elle avait tourné la tête vers moi et qu’elle m’avait sourit. Mais moi, je suis parti sans rien dire. Puis, quelques jours plus tard, je l’ai revu devant notre ferme. Je suis sorti et suis allé la voir, lui demandant ce qu’elle pouvait bien faire ici, précisant que c’était une propriété privée. Elle me répondit alors que c’était ma mère qui l’avait contacté pour qu’elle lui donne un coup de main côté entretient.

A partir de là, elle ne m’a plus lâchait. Elle était toujours là, à me coller comme un toutou qui attends son os. J’essayais de la dégoûter de moi, de faire en sorte de la répugner. Car même si je clamais haut et fort le contraire, je ne voulais pas qu’elle souffre. Et avec moi, elle n’aurait pas pu avoir une vie saine. Et puis, un beau jours, ma chère mère et rentrée tout sourire, un homme derrière elle. Voilà trois mois que mon père avait clapser et elle, elle se ramène avec un de ses soit disant biker en proclamant qu’il s’agissait de mon nouveau père. Tout de suite, j’ai senti les emmerdes à pleins nez. Et j’avais raison. Deux semaines plus tard, il s’était déjà installé et là, j’ai commencé à flipper. Et puis, au bout de quelques jours, j’ai commencé à être la cible de sa colère, son sac à patates dans lequel on tape pour se défouler. Tous les jours, je m’en prenait plein la gueule. Il me laissa à peine le temps de m’en remettre que je me retrouvais avec un nouvel œil au beurre noir. Pas super pour draguer, ça.. Un soir, il était tellement saoul qu’il s’est rué vers moi et m’a frappé toute la partie droite du visage. J’avais le nez et la bouche en sang. Je crachais ce liquide rouge. Et ma mère n’a pas réagi.

J’ai alors remarqué que j’avais réellement besoin d’une présence féminine auprès de moi, et la première à avoir répondu présent était Diane. Tout de suite, elle m’a pris sous son aile, elle qui était pourtant d’un an ma cadette. Mais je l’aimais. Je m’en suis rendu compte lorsque j’ai courut en direction de chez elle, le visage en sang, et que j’ai frappé à sa porte. Elle a ouvert, a deviné et n’avait pas chercher à me demander des détails. Elle m’avait simplement saisit par la taille et m’avait attiré contre elle, se serra contre moi. De mon côté, un de mes bras parcourait son dos tandis que l’autre caressait sa chevelure blonde. Je ne suis jamais retourné chez moi.

Depuis ce jour là, nous vivions le parfait amour et le coureur de jupons que j’étais s’était enfin calmé. Je l’aimais. Je ne voulais qu’elle. Elle était mon échappatoire, ma bouffée d’air frais. J’avais dix-neuf ans. Nous n’avons eu certes que deux ans à nous. Du moins, deux ans d’amour. Mais un amour fou, le vrai, le beau. Et dire que j’allais lui demander de m’épouser.. J’avais préparé la bague, un petit discours, une ambiance parfaite. Quelque chose que je n’aurais fait pour aucune autre. Mais elle n’est jamais arrivée. Au départ, je pensait qu’il s’agissait d’un contretemps et qu’elle n’avait pas pu prévenir, mais lorsque j’ai vu ce numéro s’afficher sur l’écran de mon portable.. Je savais que c’était moi qu’elle avait inscrit en « personne à prévenir en cas d’urgence » .. J’ai tout de suite compris. J’ai décroché, la voix chevrotante, et on m’annonça qu’elle avait eu un accident de voiture. Elle allait traverser, et elle s’est fait faucher par une voiture qui arrivait à plein fouet. Morte sur le coup.

J’ai quitté le Texas suite au décès de Diane. Trop de souvenirs. Je suis donc venu m’enterrer à Colebrooke. Pourtant, les gens pensent que je ne suis là que depuis peu, étant donné que je ne sortais pas, je ne mangeais pas, je ne bougeais pas de mon canapé, fumant cigarettes par cigarettes, allant presque jusqu’à deux paquets par jours. Je n’avais aucuns revenus, et au bout d’un moment ma mère à arrêter de me payer le loyer de l’appartement. Au bout de trois mois, je me suis fait virer de chez moi. J’étais à la rue, et je ne comptais pas retourner à mon ancienne vie. Alors j’ai déconné. J’ai sombré encore plus. Je couchais avec des femmes juste pour pouvoir profiter de leurs ressources le temps d’une nuit. Je ressemblais à un fantôme. Et puis, j’ai vu ce poste de flic qui s’était libéré, alors j’ai tenté ma chance et j’ai été pris. Depuis, j’ai commencé à revivre.

Les mois ont passé, et voilà deux ans que j’ai perdu Diane. Par la suite, j’ai rencontré Skender, et nous avons sympathisé, devenant pote de buverie. Un jour, il m’a donné comme défi de séduire son ex, une certaine Bloody. Il m’a dit « Séduit cette nana et tu seras un dieu ». J’avais envie de lui répondre que j’étais déjà un dieu, mais je n’en fit rien. J’ai accepté. Je suis donc allé trouver cette fille, et nous avons passé une nuit ensemble. Au petit matin, je suis parti en emmenant une de ses chaussures : les filles adorent tellement ces accessoires qu’elles ne peuvent pas s’en passer. Et donc, j’ai obtenu un second rendez-vous. Et ainsi de suite. Mais il y eu un imprévu dans mon plan : c’était elle qui était censé être séduite, et non l’inverse.. Et pourtant, moi aussi je le suis. Je crains le pire.. Je me sens honteux de trahir ainsi Diane.. Mais Bloody c’est Bloody, et on ne peut pas lui résister..

patchupee

WESH WEEEESH, je suis trop en mode caillera mon reuf là! *on rembobine* Bien le bonjour cher compatriote. *toujours pas?! on se la refait* BON, on va oublier de dire bonjour, hein, parce que ça devient un peu lourd de devoir recommencer à toda vez. BREF. Moi, c'est Faustine. Mais le premier qui m'appelle comme ça se prend une targnole (aa). Sérieusement, appelez moi Sunny, ou Tinou. Non, Sunny. OUAIS c'est genre moi qui fait des créas horribles que j'ose poster sur Bazzart. Enfin, je devrais dire magnifique, hein.. (x Ouaaaaais, je gère, je sais (a). J'ai un ENOOOORME égo, faut pas être surpris! Bref. Du haut de mes quatorze piges, je compte bien dominer le monde un jour et avoir ma face sur les boîtes de céréales. Les frosties, en particulier. Me demandez pas pourquoi. Et un jour, je serais présidente de mon beau pays qu'est la France! Je sais que vous m'aimez trop, parce que genre tout le monde aime Xavier Samuel, du moins presque. J'ai jamais trop pigé pourquoi d'ailleurs.. Bon, aller, je vous laisse tranquille pour l'instant! Et puis.. *glisse un billet de vingt pour être validée plus vite* ça reste entre nous.. ;D